mardi 25 février 2014

Voyance serieuse par mail en ligne

La voiture emprunta une rampe aux tournants si étroits que les pneus crissèrent ce qui eut l’air d’enchanter les, Voyance serieuse, deux compères, qui revirent peu après, à nouveau la lumière du jour Ils empruntèrent l’autoroute, dans une ambiance si sonore que les corps en vibraient Ouatouré avait monté à fond le son de ses haut-parleurs… et Wouatara essayait de couvrir la musique de sa voix en rythmant sur son Djembé ce qu’il entendait Puis ce fut la banlieue, la Marne et son ruban glauque, et enfin une cité rouge brique dont les murs étaient barbouillés de peintures agressives, jusqu’à des endroits presque impossibles, voyance gratuite par email, à atteindre, sans se rompre le cou L’immeuble, dans lequel Ouatouré et Wouatara s’engouffrèrent n’était pas plus propre ni plus sale que les autres On devait même y renifler la même odeur d’urine au pied de l’escalier L’ascenseur était en panne et il leur fallut grimper jusqu’au 6ième à pieds Dans les escaliers des enfants jouaient, et l’on entendait à travers les portes le, voyance par mail gratuite, son des télés, couvertes parfois par des musiques africaines ou arabes qui se mélangeaient Au quatrième, sur le palier, un énorme bananier semblait presque barrer le passage Il est encore vert à cette époque ? demande Waoutara Touche mon frère, c’est pas du vrai, c’est du plastique Ben dis donc dis donc, J’aurais donné tous mes gris-gris en pensant que c’était un vrai !… Et pourtant je n’ai jamais vu de bananier chez nous !… tout est sec, presque mort, le soleil grille la terre et les hommes, mais j’en avais vu sur des images qu’on distribuait à l’école du village, lorsque la maîtresse venait jusqu’à nous, deux fois dans le mois.

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